La Turquie fait le choix du nucléaire

Le consortium industriel Atmea formé par Areva avec le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) aurait remporté le contrat de la construction de la deuxième centrale nucléaire turque pour un montant de 17 milliards d’euros. Le projet, prévu sur le site de Sinop au bord de la mer Noire, consisterait à bâtir 4 réacteurs d’une puissance respective de 1,1 gigawatt à partir de 2017 pour une entrée en service du premier réacteur prévu en 2023. La signature du contrat devrait avoir lieu début mai à l’occasion du sommet entre les premiers ministres nippons et turcs. L’exploitation du site devrait être confiée à GDF-Suez qui est aussi Co-investisseur dans le projet avec les Japonais MHI et Itochu. La Turquie se tourne vers l’énergie nucléaire pour réduire sa dépendance envers les hydrocarbures, et devrait devenir le troisième consommateur d’électricité en Europe d’ici dix ans et a lancé en conséquence des appels d’offres pour la construction de plusieurs centrales nucléaires.

D’autres contrats à venir

Le premier avait été remporté par la compagnie russe Rosatom, pour une mise en service en 2019 du complexe de Mersin Akkuyu sur les bords de la méditerranée, pour une capacité de 4,8 gigawatts et 15 milliards d’euros. Ces futurs contrats sont parmi les plus importants depuis l’accident de Fukushima et suscitent par conséquent la convoitise des principaux acteurs de la filière, ainsi des consortiums russes, chinois, sud-coréens et canadiens sont en concurrence avec le franco-japonais sur les différents appels d’offres. La Turquie de son côté met l’accent sur les offres de financement parmi les critères d’attribution des contrats.
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