L’arrivée de Free Mobile, filiale d’Iliad, dans les Télécoms a beaucoup influencé les tarifs de communication en France. Ceux-ci ont baissé de 11,4 % en un an.
Les prix du mobile en baisse en France
D’après les données publiées par l’Arcep, les prix moyens des factures de services mobiles ont reculé de 11,4 % sur un an, plus précisément depuis l’arrivée de Free Mobile
sur le marché des Télécoms. Cet opérateur propose en effet des tarifs très concurrentiels ce qui lui a valu plus de 6 millions d’abonnés en un an. Les autres opérateurs (Bouygues Télécom, SFR et Orange) ont d’ailleurs dû réviser leurs tarifs pour rester compétitifs.
Tous les utilisateurs ne profitent cependant pas de la même baisse des prix. Les gros consommateurs de services vocaux sont plus avantagés que les autres. Pour eux, les prix ont reculé de 15,5 %. Les consommateurs moyens ont pour leurs parts bénéficié d’une baisse de 13,4 %, contre seulement 9 % pour les petits consommateurs.
Les clients aux forfaits (contrats postpayés) ont également plus profité de cet effet baissier que les possesseurs de cartes prépayées. Leur prix a chuté de 12,6 % en moyenne, tandis que celui des utilisateurs de cartes prépayées n’a reculé que de 8 %.
L’évolution des habitudes de consommation
Télécoms l’arrivée de Free a fait chuter les prix du mobile de 11,4%
En ce qui concerne les habitudes de consommation, avec la multiplication des offres d’envois illimités de messages, l’utilisation des SMS a fortement progressé. Elle a notamment progressé de 24,4 %. Au contraire, les services vocaux perdent du terrain. Leur utilisation a légèrement diminué.
La consommation d’Internet mobile a également beaucoup progressé. Elle est en hausse de 60,5 % à 122 Mégaoctets par mois. Cette avancée est cependant plus faible par rapport à celle de 2011, qui avait atteint +85 %.
D’après l’Arcep, la moitié des offres des opérateurs et plus de deux tiers, des forfaits incluent désormais un accès internet. Peu d’utilisateurs atteignent cependant le plafond proposé, qui varie de 1 à 3 Gigaoctets par mois. L’arrivée du très haut débit (la 4G) devrait faire bondir le volume des échanges.